mercredi 24 mars 2010

Aujourd'hui encore et pour combien de temps ?

tract diffé a la manif interpro du 23/03



L'apathie, et l'indifférence envahissent les rues à intervalles réguliers à l'appel des syndicats. Quand ce n'est pas une déambulation exultatoire, c'est le cirque électoral qui sert à canaliser, nos désirs nos colères et nos frustrations. Il est désolant de voir des individus marchant piteusement les uns derrière les autres à la manière d'un troupeau marchant vers l'abattoir, en ayant le sentiment apaisant du devoir accompli.

Il faut reconnaitre que face à l'état et aux institutions internationales aux flics et aux patrons nous parraissont biens insignifiants; chaque existence apparait comme sacrifiable pour la bonne marche du capitalisme. Nous sommes réduits à être les pièces d'une machine que l'on jette quand elles sont usées, la vie défile devant nous et nous en somme les spectateurs passif. Nous ne possédons même plus notre existence, nous sommes virtuellement morts.

Il est temps d'agir

Pourtant si il existe des flics et des syndicats, des antidépresseurs et des téléviseurs, des élections et des manifestations c'est que toute ces choses ont leur utilité. Elles sont autant de façon de neutraliser l'instinct de révolte qui bouillonne au fond de chacun de nous. Croire que nous avons des choses à perdre est une erreur la seule chose que nous risquons de perdre c'est notre vie mais nous en sommes déjà dépossédés. Les télés a crédits et les vacances au club med sont autant de fers qui servent à donner l'impression d'un confort et à nous faire croire que nous pourrions les perdre mais les 8 heures de travail quotidiennes nous dépossèdent déjà de nos vies et ces espèces de substituts matériels ne sont au final que peut de choses à coté de nos existences.
C'est que les puissants savent leurs empires construits sur une base bien fragile, un colosse aux pieds d'argile. Leur plus grande crainte est que la masse grouillante des individus prennent conscience de leurs puissance et se révoltent. Derrière toute soumission il y a le consentement. Il est temps de refuser ce système morbide et de construire selon nos désirs et nos envies les structures qui nous permettrons de nous émanciper et de de nous épanouir.

Détruit ce qui te détruit

Ce qui empêche la réalisation de nos désirs devra être détruit sans pitié, les vieux bâtiments, les flics, les institutions et les vieux rapports sociaux... Tout est à détruire rien n'est réformable, la réforme c'est le voile que jettent les puissants devant nos yeux pour donner l'illusion du changement, ce n'est qu'une tendance passagère et en aucun cas un changement durable. Nous ne pourrons construire correctement que sur les ruines du capitalisme.
Les moyens sont nombreux de l'émeute à la construction d'alternative, du sabotage au partage, sans compter ceux qui nous restent à inventer. Tout ce qui peut entraver la bonne marche du capitalisme est bon à prendre.
La seule contrainte que nous devons nous imposer est de ne pas reproduire ni dans nos luttes ni dans la société future, les rapports de dominations et d'aliénations qui caractérisent la domination capitalistique de l'individu.

Nous n'avons rien a perdre, et tout a construire !!!
Nous voulons vivre ici et maintenant !!!

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