Ca bouge un peu a tours, rien n'est fin mais tout commence :
Rendez-vous lundi 31 janvier à 20heures place de la victoire à Tours pour
découvrir le lieu.
On veut rire, s'émouvoir, rêver, créer de nouvelles choses, ne pas avoir
peur de nos désirs, s'ouvrir aux autres sans avoir peur de soi.
Transformer des vérités en doutes et faire de nos doutes des expériences
….apprendre à vivre plutôt que se contenter de survivre.
La fête qui a déserté les centres villes était sans doute trop
bruillante, trop voyante ou incommodante pour que les citadins et les
marchands sensibles aux effusions de joie, ne soient pas troublés dans
leur rêve morbide.
La police veille et protège le sommeil de la bourgeoisie ...les rues se
meurent, personne ne se réveille
Rencontrer des gens différents de nos modes de vie est devenu si
complexe. On peut voir la plupart des personnes se conforter dans leurs
mondes, leurs réalités, leurs réseaux, se rassurant d'avoir fait les bons
choix. Les ponts entre les individus se sont écroulés dans le refoulement
et la peur des autres.
Nous manquons d'espace de liberté, d'endroits où l'on peut remettre son
quotidien en cause par des expériences concrètes... bien au delà des
mots. Ouvrir un squat d'activités et d'habitation, c'est restituer à
l'usage commun ce qui a été séparé et, au final, laissé à l'abandon dans
la sphére de la propriété.
C'est, entre autre, un moyen pour ceux et celles qui souhaitent se
transmettre des savoirs,de participer à des débats, des activités ou de
faire la fête. Un lieu pour essayer de vivre hors des cadres définis par
la société, où l'argent n'est pas une récompense aux projets construits.
C'est un lieu où se retrouvent celles et ceux qui ont décidé de ne pas
attendre pour vivre leurs rêves.
L'espace que nous avons ouvert tend à sortir des schémas dominant qui
stagnent dans l'imaginaire commun, c'est un espace où, ensemble, nous
pouvons construire de nouveaux rapports sociaux, et tenter de briser tout
ce qui nous enchaîne au vieux monde. Toute forme de discrimination, de
domination, et les rapports marchands y sont proscrits.
Les portes sont ouvertes à celles et ceux qui désirent les franchir. Vous
y trouverez ce que vous voudrez bien y partager, créer ou voir.
Construire un pont entre des envies et des rêves, entre des questions et
des réponses...
Un théâtre (p)réservé aux insensés, dont l'illusion est créatrice
d'envoutements
Spectateur ou participant bienvenue au delà de vos propres limites.
Il n'est pas trop tard pour se laisser aller
Rendez-vous lundi 31 janvier à 20heures place de la victoire à Tours pour
découvrir le lieu.
lundi 31 janvier 2011
dimanche 7 novembre 2010
POURQUOI NE PARLER QUE DE DEMAIN, ALORS QU’AUJOURD'HUI C'EST DÉJÀ POURRI ?
Il est hors de question que les travailleur-se-s rallongent leur temps de cotisation et sacrifient leur retraite à 60 ans !
Aujourd’hui si la plupart des organisations syndicales et politiques, de droite comme de gauche, s'accordent pour dire que cette réforme des retraites est nécessaire, ou du moins fondée sur un réel problème démographique, alors, on peut se demander jusqu'à quand les syndicats vont-ils faire semblant de nous soutenir ? Et quand ils vont se montrer sous leur vrai jour et nous planter un couteau dans le dos?
Nous ne partageons pas les positions syndicales qui tiennent à cantonner le mouvement à la question des retraites. Le mouvement en cours n'est il pas le moment de mettre sur la table les innombrables aspects du quotidien qui nous révoltent ?
Si autant de gens descendent dans la rue, alors qu'on sait le gouvernement sourd aux manifs-planplan, c'est aussi parce qu'on est nombreux à ressentir un ras-le-bol général des politiques que l'on subit aujourd'hui et du quotidien merdique où elles nous enferment toujours un peu plus.
Au-delà des retraites, on peut d'ors et déjà constater que nos quotidiens sont déjà sacrifiés sur l'autel de la productivité et au bénéfice des bourgeois-es. Les quelques aspects de protection sociale dont on a pu bénéficier depuis l'après-guerre, sont attaqués de toutes part. Malgré l'image qu'ont les classes moyennes du retraité vivant avec une certaine aisance, de plus en plus de retraité-e-s ont du mal à subvenir à leurs besoins. Pour palier à tous ces manques, ces personnes, ayant en leur temps cotisé leur part, sont obligées de retourner bosser ou de se satisfaire d’une misère.
Les retraité-e-s n'ont pas la partie facile, mais que dire des travailleur-se-s ? Les conditions de travail s'approchent de plus en plus de l'esclavage, la manne de chômeurs-es et sans-papiers permet aux patron-e-s de maintenir une pression constante sur les salarié-e-s, dégradant jour après jour nos conditions de travail et son contenu, nous forçant jour après jour à accepter des compromis, tout chanceux que nous sommes d'avoir un labeur. Les périodes de stage pré-embauche se multiplient (sans salaire), les emplois merdiques genre aide à la personne en CDI de 1 h/semaine sont monnaie-courante( justifiés par le RSA), les ambiances de travail se dégradent.
De plus en plus de jeunes se retrouvent sans ressource pour subvenir à leurs besoins. Eux n'ont même pas droit au minimum, l'état jugeant que c'est à la cellule familiale de subvenir à leurs besoins jusqu'à 25 ans. Et si l'entente ou l'aisance familiale n'est pas au rendez-vous, ces jeunes se retrouvent bien souvent à la rue, dépourvus de garants et de fonds suffisants pour espérer pouvoir habiter quelque part.
Le RSA (Reste Sans Argent) et le chômage maintiennent les non-travailleur-se-s dans la misère et le contrôle, donnant le minimum vital pour nous maintenir tous dans la servitude.
La période où l'on ne pensait qu'à l'amélioration de nos avantages sociaux est révolue. Aujourd'hui on se bat pour conserver notre droit à être exploité-e-s. A quand la fin de l'époque des « mort-e-s de froid », à quand la fin de l'époque des « ventres vides », dans cette société qui crée l'abondance au bénéfice d'une petite caste de privilégié-e-s. A quand la fin de ce train-train quotidien qui annihile nos (en)vies, où chaque jour la vie est un éternel recommencement de l'ennui et de la servitude.
D'un côté l'état se désengage de plus en plus, individualisant toujours un peu plus les problématiques « si tu galères c'est de ta faute, t'as pas assez travaillé, t'as pas su élever tes enfants convenablement » ; alors on accepte les stratégies individuelles, on fait ce qu'on attend de nous, on baisse la tête avec toujours de vraies bonnes raisons, en se disant toujours que ça pourrait être pire, qu’à côté c'est pire ! Essayant chaque jour de conserver nos ridicules avantages.
De l'autre l'état et les lobbies capitalistes sont toujours plus présent dans nos vies nous dictant comment se soigner, comment manger, comment marcher dans la rue, comment élever ses enfants, comment se conformer aux règles et aux normes du système. Ceux/Celles qui cherchent à échapper par tous les moyens à cette emprise, ceux/celles qui s'organisent entre eux/elles, ceux/celles qui préfèrent leurs valeurs à celles, uniformisés et aseptisés du capital. Bref, tous ceux/celles qui entendent bien ne pas se laisser dicter leur vie par les intérêts des bourgeois-es, sont criminalisé-e-s, traqué-e-s, enfermé-e-s, jugé-e-s, abattu-e-s par les flics, expulsé-e-s dans le silence du bruit permanent du flot médiatique .
Mais qu'en est-il de nos envies, de nos espoirs quand allons-nous de nouveau oser « faire un pas de coté » pour oser enfin vivre autrement ?
Les retraites sont une lutte, à 60 ans après une vie de travail (déjà trop longue) et de dénis, une oasis de temps pour soi, de temps pour vivre.
Aujourd'hui c'est pourri… mais demain… Est-ce là notre seul espoir ?
Et si on rendait dès aujourd'hui la vie plus vivable ? Si on travaillait dès aujourd'hui moins pour gagner plus en répartissant richesses et travail ? Si on travaillait dès aujourd'hui pour nous-même, et non pour engraisser une infime frange de la population qui ne manquent de rien ? Si dès aujourd'hui nous choisissions par nous-même ce qui est bon pour nous ?
Un autre présent est possible.... encore faut-il oser !
Organisons-nous différemment, reprenons aujourd'hui les choses en main car quand le mouvement des retraites sera fini (gagné ou pas), les liens et les réflexions que nous aurons tissés pendant ce mouvement eux, ne disparaitrons pas. Il ne tient qu'à nous de les faire fructifier, de nous retrouver, de nous organiser, pour rendre des aujourd'hui la vie différente et construire demain. La révolution se mène aussi au quotidien et d'abord dans nos vies, c'est à chacun-e, tout-e seul-e ou collectivement de remettre son mode de vie et ce qu’il implique en question, pour rendre des aujourd’hui nos vies plus riches d’échanges, d’expériences et de choix
Si c'est nous qui subissons les choix politiques, alors à nous de faire nos choix !
Anarchie le mot fait peur mais ce n'est rien d'autre qu'une philosophie politique qui nous rend maîtres de nos vies.
Pour ne plus perdre nos vies à les gagner
Contre les inégalités sociales
Contre le capitalisme et la dictature étatique
Organisons nous !
Pour une vie passionnante et passionnée
lundi 11 octobre 2010
Organiser la grève de la servitude volontaire
Ils/elles parlent de crises de sacrifices nécessaires pour sauver notre mode de vie, mais tous les sacrifices n'y changeront rien. Cela fait des années que nombre d'entre nous meurent au travail, gâchent leur vie derrière des machines ou des bureaux, ou sont abattu-e-s par la police. Tout ces sacrifices n'ont servi à rien et le capitalisme se contrefout bien de ce qu'il peut arriver à des individu-e-s qui ne sont au final que des rouages interchangeables, des statistiques dérivant à travers les graphiques de la production. Croire qu'il est possible de réformer le capitalisme, relève de la naïveté ou de la bêtise.
Cette mobilisation contre la réforme des retraites, témoigne de la volonté de nombres d'entre nous de ne pas laisser se dégrader encore des conditions de vies déjà misérables. La misère est la condition morale de tous les opprimé-e-s. Le plus aberrant est que cette misère est soigneusement organisée de manière a ce que nous y restions tous. Que ce soit la concurrence entre les salarié-e-s sur le "marché" du travail, ou au sein d'une même entreprise, la concurrence entre travailleurs/euses français-e-s et les travailleurs/euses sans-papiers/ères, tout les moyens sont bons pour dresser les individu-e-s les un-e-s contre les autres. Au final chacun-e, combat, détruit, rabaisse son/sa voisin-e, pendant qu'au dessus de cette mêlée générale, les patron-e-s et les bourgeois-e-s se gavent de caviar et de champagne en admirant ce spectacle d'un œil distrait. Chacun-e se satisfait de sa misère quand il/elle regarde celle de celui qui a encore moins, mais au final tout le monde reste dans la misère. Lorsqu'un-e ou plusieur-e-s individu-e-s décident de s'élever au dessus de leur condition d'esclaves et de lutter, la police, les syndicats, la justice, le salariat sont là pour leur rappeler où est leur place et bien souvent l'espoir d'une vie meilleure cède la place à la répression.
Il n'est pas question de se contenter du maintien du statut-quo sur les retraites, nous voulons TOUT.
C'est à nous de nous organiser collectivement, de la manière que nous jugerons appropriée pour reprendre ce qui est à nous. Le spectacle est un rapport social, une dépossession permanente de la vie, un système qui code tout ce qui nous entoure. Le capitalisme, pourrait bien redistribuer toute la production aux travailleurs/euses, les structures et les hiérarchies qui le composent maintiendraient tout le monde dans la misère la plus totale. La dépossession du travailleur/euses des moyens et du produit de son travail, ainsi que celle de son temps, la falsification des désirs et les substituts marchands qui nous sont servis pour les combler, c'est cela qui nous maintient dans la misère. Tout l'or du monde n'y changera rien.
La révolution c'est ce changement des modes de vie et de pensées qui nous amène à sortir des carcans que nous impose le capitalisme.
Pour obtenir une vie meilleure il est nécessaire de s'organiser tous/toutes ensemble de manière horizontale, c'est à chacun-e en fonction de celles/ceux qui l'entourent, de ses affinités, ses désirs et ses envies de participer à ce qui doit être un mouvement général vers une vie passionnante et passionnée. La grève, le blocages des flux, l'émeute, l'auto-réduction, le squat, la construction d'alternatives, les attaques informatiques sont quelques exemples de l'infinité des possibles qui permettent d'établir un rapport de force solide.
Les assemblés générales peuvent être le lieu de la construction d'un vrai rapport de force avec l'état et le capital, elles peuvent être le lieu où, au moyen de la discussion libre, s'élabore la mise à bas des fantasmes du spectacle. Pour cela il convient de garder à l'esprit que les syndicats, lorsqu'ils ne font pas que condamner à demi-mots une réforme des retraites qu'ils jugent nécessaire, appellent certes à la grève générale mais ne sont pas près à donner les moyen aux travailleurs/euses de l'organiser. Ils avancent le fait qu'il ne faut pas rompre l'unité syndicale ( celle qui oblige tout le monde à s'en tenir aux positions de jaunes patentés tels que chérèque ou tibault ), ou le fait de ne pas passer pour une minorité d'agité-e-s radicaux/ales déconnecté-e-s de la réalité. Le nombre de manifestant-e-s qui sont descendu-e-s dans la rue durant le mois de septembre, la multiplication des assemblés populaires en fRance ( paris, toulouse, caen,... ), les grève reconductibles appelées ( transport, santé ) ou en cours ( port de marseille, raffineries) dans divers secteurs, sont la preuve que ce qu'avancent les bureaucraties syndicales ne sont que des mensonges pour éviter tout durcissement du mouvement.
Il faut cesser d'attendre les ordres qui viendraient d'en haut et organiser la grève de manière locale et décentralisée. Il faut penser une multitude de modes de luttes adaptés à chacun-e, aux salarié-e-s d'une grosse boite, aux fonctionnaires, aux chômeurs/euses, aux précaires ou aux étudiant-e-s. Cette multiplicité des actions et des blocages divers, des actions collectives et des sabotages individuels, loin d'être une forme d'éparpillement des luttes, est au contraire ce qui ferait du vaste mouvement social à venir quelque-chose d'insaisissable pour les structures répressives, et qui permettrait d'établir un rapport de force dont la puissance sera proportionnelle à sa diffusion dans la société.
La séparation entre un temps politique qui serait celui de la manifestation, de l'AG, du piquet de grève et le reste de la vie, permet de contenir le mouvements dans les espaces alloués à la contestation sociale. Ce sont des soupapes servant à évacuer la colère de ceux/celles qui sont dans la misère. La lutte doit s'installer dans chacun des aspects de la vie quotidienne. Il n'est pas question de sacrifier sa vie à une hypothétique cause, à un intérêt supérieur; mais au contraire de remettre ses intérêts réels au centre de sa vie, et de construire la révolution du quotidien.
La société telle qu'elle est aujourd'hui n'est plus qu'un grand machin informe et pourrissant qui ne subsiste que par la force de l'inertie de chacun-e. Pour en finir avec il suffit de provoquer un bordel suffisant à sa désagrégation.
Chaque barrière qui s'effondre, chaque préfecture qui brûle, chaque usine détournée par ses salarié-e-s, chaque maison occupée est un énième petit séisme dans la tectonique des classes susceptible de provoquer un bouleversement complet dans le monde.
La guerre sociale continue, nous sommes leurs soldats, retournons leurs armes contre eux!
Cette mobilisation contre la réforme des retraites, témoigne de la volonté de nombres d'entre nous de ne pas laisser se dégrader encore des conditions de vies déjà misérables. La misère est la condition morale de tous les opprimé-e-s. Le plus aberrant est que cette misère est soigneusement organisée de manière a ce que nous y restions tous. Que ce soit la concurrence entre les salarié-e-s sur le "marché" du travail, ou au sein d'une même entreprise, la concurrence entre travailleurs/euses français-e-s et les travailleurs/euses sans-papiers/ères, tout les moyens sont bons pour dresser les individu-e-s les un-e-s contre les autres. Au final chacun-e, combat, détruit, rabaisse son/sa voisin-e, pendant qu'au dessus de cette mêlée générale, les patron-e-s et les bourgeois-e-s se gavent de caviar et de champagne en admirant ce spectacle d'un œil distrait. Chacun-e se satisfait de sa misère quand il/elle regarde celle de celui qui a encore moins, mais au final tout le monde reste dans la misère. Lorsqu'un-e ou plusieur-e-s individu-e-s décident de s'élever au dessus de leur condition d'esclaves et de lutter, la police, les syndicats, la justice, le salariat sont là pour leur rappeler où est leur place et bien souvent l'espoir d'une vie meilleure cède la place à la répression.
Il n'est pas question de se contenter du maintien du statut-quo sur les retraites, nous voulons TOUT.
C'est à nous de nous organiser collectivement, de la manière que nous jugerons appropriée pour reprendre ce qui est à nous. Le spectacle est un rapport social, une dépossession permanente de la vie, un système qui code tout ce qui nous entoure. Le capitalisme, pourrait bien redistribuer toute la production aux travailleurs/euses, les structures et les hiérarchies qui le composent maintiendraient tout le monde dans la misère la plus totale. La dépossession du travailleur/euses des moyens et du produit de son travail, ainsi que celle de son temps, la falsification des désirs et les substituts marchands qui nous sont servis pour les combler, c'est cela qui nous maintient dans la misère. Tout l'or du monde n'y changera rien.
La révolution c'est ce changement des modes de vie et de pensées qui nous amène à sortir des carcans que nous impose le capitalisme.
Pour obtenir une vie meilleure il est nécessaire de s'organiser tous/toutes ensemble de manière horizontale, c'est à chacun-e en fonction de celles/ceux qui l'entourent, de ses affinités, ses désirs et ses envies de participer à ce qui doit être un mouvement général vers une vie passionnante et passionnée. La grève, le blocages des flux, l'émeute, l'auto-réduction, le squat, la construction d'alternatives, les attaques informatiques sont quelques exemples de l'infinité des possibles qui permettent d'établir un rapport de force solide.
Les assemblés générales peuvent être le lieu de la construction d'un vrai rapport de force avec l'état et le capital, elles peuvent être le lieu où, au moyen de la discussion libre, s'élabore la mise à bas des fantasmes du spectacle. Pour cela il convient de garder à l'esprit que les syndicats, lorsqu'ils ne font pas que condamner à demi-mots une réforme des retraites qu'ils jugent nécessaire, appellent certes à la grève générale mais ne sont pas près à donner les moyen aux travailleurs/euses de l'organiser. Ils avancent le fait qu'il ne faut pas rompre l'unité syndicale ( celle qui oblige tout le monde à s'en tenir aux positions de jaunes patentés tels que chérèque ou tibault ), ou le fait de ne pas passer pour une minorité d'agité-e-s radicaux/ales déconnecté-e-s de la réalité. Le nombre de manifestant-e-s qui sont descendu-e-s dans la rue durant le mois de septembre, la multiplication des assemblés populaires en fRance ( paris, toulouse, caen,... ), les grève reconductibles appelées ( transport, santé ) ou en cours ( port de marseille, raffineries) dans divers secteurs, sont la preuve que ce qu'avancent les bureaucraties syndicales ne sont que des mensonges pour éviter tout durcissement du mouvement.
Il faut cesser d'attendre les ordres qui viendraient d'en haut et organiser la grève de manière locale et décentralisée. Il faut penser une multitude de modes de luttes adaptés à chacun-e, aux salarié-e-s d'une grosse boite, aux fonctionnaires, aux chômeurs/euses, aux précaires ou aux étudiant-e-s. Cette multiplicité des actions et des blocages divers, des actions collectives et des sabotages individuels, loin d'être une forme d'éparpillement des luttes, est au contraire ce qui ferait du vaste mouvement social à venir quelque-chose d'insaisissable pour les structures répressives, et qui permettrait d'établir un rapport de force dont la puissance sera proportionnelle à sa diffusion dans la société.
La séparation entre un temps politique qui serait celui de la manifestation, de l'AG, du piquet de grève et le reste de la vie, permet de contenir le mouvements dans les espaces alloués à la contestation sociale. Ce sont des soupapes servant à évacuer la colère de ceux/celles qui sont dans la misère. La lutte doit s'installer dans chacun des aspects de la vie quotidienne. Il n'est pas question de sacrifier sa vie à une hypothétique cause, à un intérêt supérieur; mais au contraire de remettre ses intérêts réels au centre de sa vie, et de construire la révolution du quotidien.
La société telle qu'elle est aujourd'hui n'est plus qu'un grand machin informe et pourrissant qui ne subsiste que par la force de l'inertie de chacun-e. Pour en finir avec il suffit de provoquer un bordel suffisant à sa désagrégation.
Chaque barrière qui s'effondre, chaque préfecture qui brûle, chaque usine détournée par ses salarié-e-s, chaque maison occupée est un énième petit séisme dans la tectonique des classes susceptible de provoquer un bouleversement complet dans le monde.
La guerre sociale continue, nous sommes leurs soldats, retournons leurs armes contre eux!
vendredi 10 septembre 2010
Quand sarkozy peteun coup ça pue la xénophobie
A tours quatre personnes membres de RESF et du collectif Soif-d'Utopie sont poursuivies pour diffamation, pour avoir fait un parallèle entre les méthodes de la police sous le régime de vichy pour la traque des juifs et celle que l'on utilise de nos jours pour la traque des sans papiers. Ils sont accusés d'avoir dénoncé dans un communiqué intitulé: "les baleiniers" les méthodes utilisés par la police pour arrêter les parents sans papiers : à savoir exercer des pressions sur les directeurs d'écoles pour avoir des informations sur la nationalité des parents, information contenues dans le fichier base élève.
La réaction outragé du ministre de l'intérieur et des préfets qui ont portés plainte peut prêter à sourire pour un bon nombre de motifs, ils se disent insultés quand on les compare aux fonctionnaires de vichy qui ont collaborés lors de la déportation; mais quand on écoute les discours du président de la république qui stigmatise « les roms », « les jeunes d'origine étrangère » et les autres « éléments indésirables de la république » il est plus que légitime de critiquer ce discours populiste et fascisant ainsi que ses conséquences.
Dans cette « démocratie » qui base sa respectabilité sur un contraste avec les régimes dictatoriaux et autoritaires, dans cette société qui se targue de garantir les libertés individuelles et de défendre les individus . On peu comprendre que cette comparaison mette plus que mal-à-l'aise les dirigeants. L'imposture démocratique est construite sur la croyance que ce système est le moins pire possible, et qu'il est de toute manière le seul rempart contre la dictature.
Les parallèles que l'on peut établir entre celui-ci et un régime fascisant sont autant de coups portés au vernis démocratique, et qui permettent de démêler la réalité et de révéler son vrai visage. Celui d'un régime ou les simples citoyens sont soumis à l'arbitraire d'une police qui dans les faits s'arroge tout les droits et reste impunie, celui d'un arbitraire qui expulse les sans papiers avec une froideur mécanique.
Cette accusation de diffamation, ce n'est pas simplement une tentative de censure, mais une manœuvre qui vise à discréditer les accusateurs de cette "démocratie" en l'occurrence dans ce cas là les quatre de tours. Ce n'est plus à l'état de justifier ses discours xénophobes et son idéologie sécuritaire, l'arbitraire de la police et l'horreur des expulsions. Mais à quelques personnes de justifier les critiques qu'ils portent à ce régime, critiques qui n'en doutons pas seront déclarées infondées par le tribunal.
C'est une tentative de censurer la pensée et l'histoire, non que nous soyons dupes de ce prétendu régime démocratique dont nous n'avons jamais douté qu'il hésiterait à censurer tout et réprimer tout ce qui pourrait remettre en cause ses méthodes et l'ordre capitaliste qu'il défend. Mais cette manœuvre a de quoi inquiéter, dans la société actuelle ou la pensée n'a jamais été aussi délabrée, le fait d'attaquer tout ce qui est encore capable penser de manière critique n'est pas un hasard. Que ce soit les six de Pau, condamnés pour outrage, et cela pour avoir dénoncé les rafles de sans papiers auprès de leur préfecture. Que ce soit Alain Evillard à Poitiers poursuivi pour avoir compare le préfet à papon, ou les sites juralibertaire et indymedia Grenoble qui ont fait l'objet d'un dépôt de plainte pour avoir posté des articles critiques sur l'attitude de la police. Toute ces attaques contre la liberté d'expression et la pensée critique, répondent à un même mot d'ordre, faire taire les critiques et faire rentrer dans le rang tout les réfractaires à l'ordre capitaliste. Une idée lorsqu'elle est partagée par suffisamment de personnes peut devenir une force matérielle, l'état cherche à empêcher la diffusion de ces idées dans la société en discréditant leurs auteurs et en terrorisant tout ceux qui seraient susceptibles d'y adhérer.
La censure est la réponse d'un régime qui ne sait plus quoi répondre aux critiques qui lui sont adressé, car sa position est intenable.
Les seuls coupables dans cette affaire ce sont les patrons qui profitent de l'exploitation des sans papiers et l'état, avec sa faune de flics et de magistrats, responsable de la répression.
RELAXE DES 4 DE TOURS
ABOLITION DES FRONTIERES
DES PAPIERS POUR TOUTES ET TOUS
site du comité de soutien aux quatre de Tours : http://baleiniers.org/
La réaction outragé du ministre de l'intérieur et des préfets qui ont portés plainte peut prêter à sourire pour un bon nombre de motifs, ils se disent insultés quand on les compare aux fonctionnaires de vichy qui ont collaborés lors de la déportation; mais quand on écoute les discours du président de la république qui stigmatise « les roms », « les jeunes d'origine étrangère » et les autres « éléments indésirables de la république » il est plus que légitime de critiquer ce discours populiste et fascisant ainsi que ses conséquences.
Dans cette « démocratie » qui base sa respectabilité sur un contraste avec les régimes dictatoriaux et autoritaires, dans cette société qui se targue de garantir les libertés individuelles et de défendre les individus . On peu comprendre que cette comparaison mette plus que mal-à-l'aise les dirigeants. L'imposture démocratique est construite sur la croyance que ce système est le moins pire possible, et qu'il est de toute manière le seul rempart contre la dictature.
Les parallèles que l'on peut établir entre celui-ci et un régime fascisant sont autant de coups portés au vernis démocratique, et qui permettent de démêler la réalité et de révéler son vrai visage. Celui d'un régime ou les simples citoyens sont soumis à l'arbitraire d'une police qui dans les faits s'arroge tout les droits et reste impunie, celui d'un arbitraire qui expulse les sans papiers avec une froideur mécanique.
Cette accusation de diffamation, ce n'est pas simplement une tentative de censure, mais une manœuvre qui vise à discréditer les accusateurs de cette "démocratie" en l'occurrence dans ce cas là les quatre de tours. Ce n'est plus à l'état de justifier ses discours xénophobes et son idéologie sécuritaire, l'arbitraire de la police et l'horreur des expulsions. Mais à quelques personnes de justifier les critiques qu'ils portent à ce régime, critiques qui n'en doutons pas seront déclarées infondées par le tribunal.
C'est une tentative de censurer la pensée et l'histoire, non que nous soyons dupes de ce prétendu régime démocratique dont nous n'avons jamais douté qu'il hésiterait à censurer tout et réprimer tout ce qui pourrait remettre en cause ses méthodes et l'ordre capitaliste qu'il défend. Mais cette manœuvre a de quoi inquiéter, dans la société actuelle ou la pensée n'a jamais été aussi délabrée, le fait d'attaquer tout ce qui est encore capable penser de manière critique n'est pas un hasard. Que ce soit les six de Pau, condamnés pour outrage, et cela pour avoir dénoncé les rafles de sans papiers auprès de leur préfecture. Que ce soit Alain Evillard à Poitiers poursuivi pour avoir compare le préfet à papon, ou les sites juralibertaire et indymedia Grenoble qui ont fait l'objet d'un dépôt de plainte pour avoir posté des articles critiques sur l'attitude de la police. Toute ces attaques contre la liberté d'expression et la pensée critique, répondent à un même mot d'ordre, faire taire les critiques et faire rentrer dans le rang tout les réfractaires à l'ordre capitaliste. Une idée lorsqu'elle est partagée par suffisamment de personnes peut devenir une force matérielle, l'état cherche à empêcher la diffusion de ces idées dans la société en discréditant leurs auteurs et en terrorisant tout ceux qui seraient susceptibles d'y adhérer.
La censure est la réponse d'un régime qui ne sait plus quoi répondre aux critiques qui lui sont adressé, car sa position est intenable.
Les seuls coupables dans cette affaire ce sont les patrons qui profitent de l'exploitation des sans papiers et l'état, avec sa faune de flics et de magistrats, responsable de la répression.
RELAXE DES 4 DE TOURS
ABOLITION DES FRONTIERES
DES PAPIERS POUR TOUTES ET TOUS
site du comité de soutien aux quatre de Tours : http://baleiniers.org/
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samedi 5 juin 2010
Israël, Palestine et les autres... guerre à tous les états!
Si il est une choses vraie de toute les guerres c'est qu'elles ne profitent jamais qu'à une petite minorité de possédants. Le conflit israelo-palestinien n'échappe pas à cette règle. Les morts innocents pour la plupart, se comptent par milliers depuis le début du conflit il y a 60 ans. Dernier épisode en date l'armée israélienne a abattu, une vingtaine d'activiste qui tentaient d'apporter de l'aide humanitaire par bateau aux habitants de la bande de gaza.
Savoir qu' Israël a un budget militaire de 13 milliards d'euros en 2009 ( 10% de son budget total ), permet d'avoir une piste pour comprendre la longévité de ce conflit. Il est évident que les nombreux pays exportateurs d'armes parmi les plus puissants de la planète n'ont pas envie de voir cesser ce conflit qui représente une manne importante.
De plus le contrôle total exercé sur la population palestinienne, et l'extrême pauvreté dans laquelle elle est maintenue permettent d'entretenir une réserve de travailleurs malléables et bon marché pour les entreprises israéliennes.
Les autres gagnants de cette guerre ce sont les religieux et les nationalistes que ce soit en Palestine où le contrôle du territoire est partagé entre les fondamentalistes du Hamas à gaza et les nationalistes du Fatah en Cisjordanie. Ou en Israël où le peuple a mis au pouvoir un gouvernement d'extrême droite lors des récentes élections législatives, sans oublier le poids grandissant des idées des juifs orthodoxes auprès de l'opinion israélienne.
Pour en finir avec cette guerre absurde et sa cohorte de souffrances, il faut en finir avec les états responsables de celle-ci. Que ce soit pour engraisser des marchands d'armes ou des bétonneurs, pour défendre des pointillés sur une carte, pour des idoles religieuses ou nationales, que ce soit en Israël ou en Palestine ce sont toujours les peuples qui font les frais de toutes les guerres.
Pour en finir avec tout les états, pour en finir avec le capital et la faune de parasites qu'il implique.
Pour en finir avec les murs, les frontières, les cages et que le vent de la révolte parcoure la terre et détruise tout ce qui nous opprime.
La seule guerre qui mérite que l'on prenne les armes c'est la guerre sociale.
Il n'y pas de peuple ni de nation, seulement des individus et des affinités.
Abolition de toute les frontières, liberté de circuler et de s'installer.
A mort tout les états. Vive l'internationalisme.
Solidarité avec tout ceux qui luttent en Israël, en Palestine et partout dans le monde.
Savoir qu' Israël a un budget militaire de 13 milliards d'euros en 2009 ( 10% de son budget total ), permet d'avoir une piste pour comprendre la longévité de ce conflit. Il est évident que les nombreux pays exportateurs d'armes parmi les plus puissants de la planète n'ont pas envie de voir cesser ce conflit qui représente une manne importante.
De plus le contrôle total exercé sur la population palestinienne, et l'extrême pauvreté dans laquelle elle est maintenue permettent d'entretenir une réserve de travailleurs malléables et bon marché pour les entreprises israéliennes.
Les autres gagnants de cette guerre ce sont les religieux et les nationalistes que ce soit en Palestine où le contrôle du territoire est partagé entre les fondamentalistes du Hamas à gaza et les nationalistes du Fatah en Cisjordanie. Ou en Israël où le peuple a mis au pouvoir un gouvernement d'extrême droite lors des récentes élections législatives, sans oublier le poids grandissant des idées des juifs orthodoxes auprès de l'opinion israélienne.
Pour en finir avec cette guerre absurde et sa cohorte de souffrances, il faut en finir avec les états responsables de celle-ci. Que ce soit pour engraisser des marchands d'armes ou des bétonneurs, pour défendre des pointillés sur une carte, pour des idoles religieuses ou nationales, que ce soit en Israël ou en Palestine ce sont toujours les peuples qui font les frais de toutes les guerres.
Pour en finir avec tout les états, pour en finir avec le capital et la faune de parasites qu'il implique.
Pour en finir avec les murs, les frontières, les cages et que le vent de la révolte parcoure la terre et détruise tout ce qui nous opprime.
La seule guerre qui mérite que l'on prenne les armes c'est la guerre sociale.
Il n'y pas de peuple ni de nation, seulement des individus et des affinités.
Abolition de toute les frontières, liberté de circuler et de s'installer.
A mort tout les états. Vive l'internationalisme.
Solidarité avec tout ceux qui luttent en Israël, en Palestine et partout dans le monde.
mercredi 24 mars 2010
Aujourd'hui encore et pour combien de temps ?
tract diffé a la manif interpro du 23/03
L'apathie, et l'indifférence envahissent les rues à intervalles réguliers à l'appel des syndicats. Quand ce n'est pas une déambulation exultatoire, c'est le cirque électoral qui sert à canaliser, nos désirs nos colères et nos frustrations. Il est désolant de voir des individus marchant piteusement les uns derrière les autres à la manière d'un troupeau marchant vers l'abattoir, en ayant le sentiment apaisant du devoir accompli.
Il faut reconnaitre que face à l'état et aux institutions internationales aux flics et aux patrons nous parraissont biens insignifiants; chaque existence apparait comme sacrifiable pour la bonne marche du capitalisme. Nous sommes réduits à être les pièces d'une machine que l'on jette quand elles sont usées, la vie défile devant nous et nous en somme les spectateurs passif. Nous ne possédons même plus notre existence, nous sommes virtuellement morts.
Il est temps d'agir
Pourtant si il existe des flics et des syndicats, des antidépresseurs et des téléviseurs, des élections et des manifestations c'est que toute ces choses ont leur utilité. Elles sont autant de façon de neutraliser l'instinct de révolte qui bouillonne au fond de chacun de nous. Croire que nous avons des choses à perdre est une erreur la seule chose que nous risquons de perdre c'est notre vie mais nous en sommes déjà dépossédés. Les télés a crédits et les vacances au club med sont autant de fers qui servent à donner l'impression d'un confort et à nous faire croire que nous pourrions les perdre mais les 8 heures de travail quotidiennes nous dépossèdent déjà de nos vies et ces espèces de substituts matériels ne sont au final que peut de choses à coté de nos existences.
C'est que les puissants savent leurs empires construits sur une base bien fragile, un colosse aux pieds d'argile. Leur plus grande crainte est que la masse grouillante des individus prennent conscience de leurs puissance et se révoltent. Derrière toute soumission il y a le consentement. Il est temps de refuser ce système morbide et de construire selon nos désirs et nos envies les structures qui nous permettrons de nous émanciper et de de nous épanouir.
Détruit ce qui te détruit
Ce qui empêche la réalisation de nos désirs devra être détruit sans pitié, les vieux bâtiments, les flics, les institutions et les vieux rapports sociaux... Tout est à détruire rien n'est réformable, la réforme c'est le voile que jettent les puissants devant nos yeux pour donner l'illusion du changement, ce n'est qu'une tendance passagère et en aucun cas un changement durable. Nous ne pourrons construire correctement que sur les ruines du capitalisme.
Les moyens sont nombreux de l'émeute à la construction d'alternative, du sabotage au partage, sans compter ceux qui nous restent à inventer. Tout ce qui peut entraver la bonne marche du capitalisme est bon à prendre.
La seule contrainte que nous devons nous imposer est de ne pas reproduire ni dans nos luttes ni dans la société future, les rapports de dominations et d'aliénations qui caractérisent la domination capitalistique de l'individu.
Nous n'avons rien a perdre, et tout a construire !!!
Nous voulons vivre ici et maintenant !!!
mardi 2 février 2010
Construire une école c'est construire une prison
« Qu'est ce que tu veux faire plus tard ? » Question récurrente que l'on entend partout, pendant ses études depuis la maternelle au supérieur. C'est une des premières informations que l'on nous demande après le nom/prénom: « tu fais quoi dans la vie, ça mène a quoi? » Comme si pour connaître quelqu'un il suffisait de savoir quelle place il occupe dans l'appareil productif. Si jamais tu ne sais pas ce que tu veux faire, tu est un sujet déviant « c'est pas grave tu as le temps, mais pense y c'est important... ».
Le travail représente un but, le sens que l'on donne à notre vie dans un monde ou tout ce qui pouvait encore nous permettre d'orienter notre vie a été systématiquement effacé. Ce que l'on nous a fait oublier, c'est que le travail n'est pas une fin en soi mais simplement le moyen de subvenir à ses besoins, de produire ce qui manque, de plier la nature à notre confort... Il perd toute sa valeur s'il n'a plus de but visible. Le travail a été érigé en religion pour les masses, pour des individus qui ne peuvent se construire et se définir qu'autour d'une activité professionnelle. On dresse les gens des le plus jeune age ne les habituant à des horaires de bureau, en occupant leur temps de manière structurée grâce à un emploi du temps, en sanctionnant les retards, les absences et le manque d'effort. Tandis que sont valorisé les connaissances « utiles », le zèle , la docilité.
Maternelle-École-Collège-Lycée-Faculté-Entreprise
Tout le système éducatif n'est qu'un dressage minutieux de l'individu pour le rendre productif.
L'éducation nationale n'est là depuis ses début, que pour embrigader et formater les enfants en vue d'en faire des citoyens dociles. Est-ce un hasard si les études furent rendue obligatoires 10 ans après la commune de Paris, dans une période où l'éducation populaire croissait en importance et permettait au peuple de construire ses propres savoirs et sa culture.
Est-ce un hasard si au collège comme au lycée, la première chose qui est demandée à l'élève en début d'année, c'est de signer le règlement intérieur? est-ce un hasard si tout manquement à la conduite de l'élève modèle est stigmatisée comme primo-délinquance? Entrainant tout un tas de mesures répressives qui préfigurent celles de la société. Des heures de colles à la prison, des calmants que l'on donne aux enfants hyperactifs ( notion assez vague où l'on classe tout enfant qui ne peux/veux pas rester assis toute la journée derrière son bureau à se faire chier ) aux antidépresseurs qui permettent aux adultes de voir la vie en rose, de l'exclusion d'un établissement scolaire à celui de la société ce n'est qu'une question d'age. Cette école qui évalue et surveille en permanence les élèves, qui les note en permanence les mettant en compétition comme sur le marché du travail, si t'as pas une bonne moyenne tu finiras dans l'enseignement technique... Si tu n'est pas sage ou que tu as des mauvaises notes c'est noté dans ton dossier et ça nuira a ton parcours scolaire.
L'école détruit l'enfant qui est en nous pour reconstruire un pseudo-sujet avec ses désirs formaté et son amour du conformisme. Cela en vue de fournir des salariés conformes aux attentes du marché du travail.
Le savoir est une arme!
Ce n'est pas un hasard si le gouvernement actuel envisage de supprimer l'histoire-géographie du cursus du lycée. Cette matière étant déjà enseignée d'une manière fortement orienté, en vue d'une présentation unilatérale du monde, où le capitalisme est source de tout les bienfait et la solution à tout les maux, et où l'histoire ne montre qu'un monde dont le capitalisme est la conclusion nécessaire et de loin la plus préférable. L'histoire n'est pas seulement un regard sur le passé, c'est aussi un regard sur le présent. Elle permet de replacer, de comparer le monde d'aujourd'hui avec ce qu'il a pu être, d'en comprendre les bouleversement parfois radicaux, et rend possible la projection dans l'avenir d'un monde différent.
Cette destruction du savoir, c'est aussi celle des savoir techniques, une uniformisation des connaissance et des fonctions dans l'entreprise en vue de rendre les ouvriers interchangeables et donc plus malléables. Là ou celui qui possédait une expertise technique gagnait en sécurité et pouvait faire valoir ses compétence face à son employeur, aujourd'hui le système éducatif a pour but de façonner des travailleurs-employés standards pour qu'ils maitrisent vaguement l'anglais et soient dotés de quelques connaissances « utiles » en informatique. Pourquoi certaines langues ont l'usage serait « inutile » ne ont plus enseignées alors que l'anglais est devenu quasi incontournable dans le parcours scolaire. Pourquoi apprendre aux élèves à se servir d'un traitement de texte et d'un tableur sous windows mais pas la programmation ou l'utilisation d'un système d'exploitation libre comme Linux, connaissances moins utiles d'un point de vue économique mais ô combien plus émancipatrices.
Nous voulons une éducation qui permette aux individus de se construire librement et selon leur besoins, et mettent en valeur le développement personnel plutôt que leur futur emploi. L'école telle qu'elle existe aujourd'hui en France aliène les individus, abrutit les masses et ne permet pas de se construire. Elle est organisée comme une prison ou une entreprise, et est-ce un hasard si dans certains établissements « sensibles » les élèves sont de plus en plus considérés comme une population qui abrite des éléments hostiles, entrainant la mise en place de dispositifs de contrôle (vidéo-surveillance, détecteurs de métaux...) et la présence de flics ( en dehors de l'équipe éducative bien sur...) dans et autours des établissements scolaires. L'école est a l'image de la société elle pue la merde, CPE=FLIC;PION=MATON;PROF=JUGE.
De la même manière qu'il faut détruire cette société pour bâtir sur ses ruines , notre monde. Il faudra détruire l'éducation nationale et reconstruire une éducation qui privilégie le développement personnel et ne laisse personne sur le carreau, une école basée sur la solidarité et la recherche du bonheur plutôt que sur la compétition et l'insertion professionnelle.
Le travail représente un but, le sens que l'on donne à notre vie dans un monde ou tout ce qui pouvait encore nous permettre d'orienter notre vie a été systématiquement effacé. Ce que l'on nous a fait oublier, c'est que le travail n'est pas une fin en soi mais simplement le moyen de subvenir à ses besoins, de produire ce qui manque, de plier la nature à notre confort... Il perd toute sa valeur s'il n'a plus de but visible. Le travail a été érigé en religion pour les masses, pour des individus qui ne peuvent se construire et se définir qu'autour d'une activité professionnelle. On dresse les gens des le plus jeune age ne les habituant à des horaires de bureau, en occupant leur temps de manière structurée grâce à un emploi du temps, en sanctionnant les retards, les absences et le manque d'effort. Tandis que sont valorisé les connaissances « utiles », le zèle , la docilité.
Maternelle-École-Collège-Lycée-Faculté-Entreprise
Tout le système éducatif n'est qu'un dressage minutieux de l'individu pour le rendre productif.
L'éducation nationale n'est là depuis ses début, que pour embrigader et formater les enfants en vue d'en faire des citoyens dociles. Est-ce un hasard si les études furent rendue obligatoires 10 ans après la commune de Paris, dans une période où l'éducation populaire croissait en importance et permettait au peuple de construire ses propres savoirs et sa culture.
Est-ce un hasard si au collège comme au lycée, la première chose qui est demandée à l'élève en début d'année, c'est de signer le règlement intérieur? est-ce un hasard si tout manquement à la conduite de l'élève modèle est stigmatisée comme primo-délinquance? Entrainant tout un tas de mesures répressives qui préfigurent celles de la société. Des heures de colles à la prison, des calmants que l'on donne aux enfants hyperactifs ( notion assez vague où l'on classe tout enfant qui ne peux/veux pas rester assis toute la journée derrière son bureau à se faire chier ) aux antidépresseurs qui permettent aux adultes de voir la vie en rose, de l'exclusion d'un établissement scolaire à celui de la société ce n'est qu'une question d'age. Cette école qui évalue et surveille en permanence les élèves, qui les note en permanence les mettant en compétition comme sur le marché du travail, si t'as pas une bonne moyenne tu finiras dans l'enseignement technique... Si tu n'est pas sage ou que tu as des mauvaises notes c'est noté dans ton dossier et ça nuira a ton parcours scolaire.
L'école détruit l'enfant qui est en nous pour reconstruire un pseudo-sujet avec ses désirs formaté et son amour du conformisme. Cela en vue de fournir des salariés conformes aux attentes du marché du travail.
Le savoir est une arme!
Ce n'est pas un hasard si le gouvernement actuel envisage de supprimer l'histoire-géographie du cursus du lycée. Cette matière étant déjà enseignée d'une manière fortement orienté, en vue d'une présentation unilatérale du monde, où le capitalisme est source de tout les bienfait et la solution à tout les maux, et où l'histoire ne montre qu'un monde dont le capitalisme est la conclusion nécessaire et de loin la plus préférable. L'histoire n'est pas seulement un regard sur le passé, c'est aussi un regard sur le présent. Elle permet de replacer, de comparer le monde d'aujourd'hui avec ce qu'il a pu être, d'en comprendre les bouleversement parfois radicaux, et rend possible la projection dans l'avenir d'un monde différent.
Cette destruction du savoir, c'est aussi celle des savoir techniques, une uniformisation des connaissance et des fonctions dans l'entreprise en vue de rendre les ouvriers interchangeables et donc plus malléables. Là ou celui qui possédait une expertise technique gagnait en sécurité et pouvait faire valoir ses compétence face à son employeur, aujourd'hui le système éducatif a pour but de façonner des travailleurs-employés standards pour qu'ils maitrisent vaguement l'anglais et soient dotés de quelques connaissances « utiles » en informatique. Pourquoi certaines langues ont l'usage serait « inutile » ne ont plus enseignées alors que l'anglais est devenu quasi incontournable dans le parcours scolaire. Pourquoi apprendre aux élèves à se servir d'un traitement de texte et d'un tableur sous windows mais pas la programmation ou l'utilisation d'un système d'exploitation libre comme Linux, connaissances moins utiles d'un point de vue économique mais ô combien plus émancipatrices.
Nous voulons une éducation qui permette aux individus de se construire librement et selon leur besoins, et mettent en valeur le développement personnel plutôt que leur futur emploi. L'école telle qu'elle existe aujourd'hui en France aliène les individus, abrutit les masses et ne permet pas de se construire. Elle est organisée comme une prison ou une entreprise, et est-ce un hasard si dans certains établissements « sensibles » les élèves sont de plus en plus considérés comme une population qui abrite des éléments hostiles, entrainant la mise en place de dispositifs de contrôle (vidéo-surveillance, détecteurs de métaux...) et la présence de flics ( en dehors de l'équipe éducative bien sur...) dans et autours des établissements scolaires. L'école est a l'image de la société elle pue la merde, CPE=FLIC;PION=MATON;PROF=JUGE.
De la même manière qu'il faut détruire cette société pour bâtir sur ses ruines , notre monde. Il faudra détruire l'éducation nationale et reconstruire une éducation qui privilégie le développement personnel et ne laisse personne sur le carreau, une école basée sur la solidarité et la recherche du bonheur plutôt que sur la compétition et l'insertion professionnelle.
DE LA MATERNELLE A L'UNIVERSITE FAISONS RENDRE GORGE AUX FLICS DE L'EDUCATION !
PROFS ET ELEVES UNIS CONTRE LA SOCIETE DISCIPLINAIRE !
ET VIVE LE FEU...
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